28Juin

Investissements Directs Etrangers (IDE)

Pendant longtemps, les échanges entre les nations n’ont porté que sur les biens et les services, mais au cours des dernières décennies, nous avons assisté à l’émergence de nouvelles formes d’échange liées aux facteurs de production, notamment l’échange de capital. Ces transferts de capitaux, qui consistent en investissements directs étrangers (IDE), deviennent de plus en plus importants avec la mondialisation.

Les IDE sont des éléments principaux de la stratégie d’internationalisation des entreprises, tandis que leur apport est essentiel pour la croissance économique, l’emploi, la balance des paiements, les transferts technologie. Ceux-ci ont des effets bénéfiques sur les économies d’accueil. En fait, l’IDE n’est pas un phénomène récent, car depuis le milieu des années 80, les investissements directs étrangers ont continué d’augmenter considérablement.

Depuis 1984, les investissements directs étrangers ont connu une croissance continue et régulière, allant de 14% en 1980/90 à 20% dans la décennie suivante 1990/2000. Par l’intermédiaire des sociétés multinationales, Via les firmes multinationales, les flux de capitaux ont pu dépasser largement les flux de marchandises, favorisant d’importants échanges engendrés par un développement économique très remarquable.

Définition des Investissements Directs Etrangers (IDE) :

L’investissement direct étranger (IDE) ce définit par la prise d’intérêt dans l’entreprise ciblée par l’investisseur. Le seuil de 10% de contrôle directe est retenu par la convention. En deçà de ce seuil on parlera d’investissement de portefeuille. L’IDE peut être comptabilisé en flux (valeur des opérations enregistrées en balance des paiements au cours d’une année) ou en stock. Dans le deuxième cas, une convention de comptabilisation, valeur comptable ou valeur de marché, s’impose. Les flux financiers comptabilisés concernant :

  • Les opérations en fonds propres (création d’entreprise, acquisition ou extension d’une entreprise existante, achat d’obligation convertibles en actions, subventions, financement de déficits d’exploitation, consolidation de prêtes immobiliers).
  • Les prêts à long terme (plus d’un an) entre maisons mères et filiales.
  • Enfin les flux financiers à court terme entre affiliées résultant de la gestion centralisée Des trésoreries au sein des groupes.

Mais, celles données par les institutions internationales (FMI, OCDE, OMC) se sont les plus retenue.

L’investissement direct étranger est considéré comme un pilier important de la modernisation et connaît actuellement une croissance importante.

Son développement reflète, d’une part, la condensation par un grand nom de société multinationale, de leurs activités à l’échelle internationale à cause de la libération de nouveaux secteurs et, d’autre part, l’existence d’un excès d’épargne pour aller mieux et d’avoir un meilleur emplacement.